La Castagnance des Sagouniots

 

Par une belle matinerie, Malin-Macaque se ballambullait parmi les arbabranches en chantotant bon peton, bon z’œil, bonne humoraleur.

 

Soudain : Alertance ! Alarmerie!

 

Les voletailles ne cuicuitaient plus. La silencerie encernait Malin-Macaque. Ça indicontrait avec certifiance qu’un intrusirable s’était infilmiscé dans le domainitoire…

 

Par les racinnettes de l’aréquanian feuillu, qu’advenassait-il ?

 

Alors, dans un incominable fracaboum, Brutal-Babouin jaillissa de l’obscombrité des branchouilles où il se tapinichait.

 

Brutal-Babouin :

(grondenant avec menacerie)

Où c’est que t’ailles ?

 

Malin-Macaque :

(agresséchement)

J’aille par où que j’ai la plaisance !

 

Malin-Macaque n’affectivait pas qu’on l’impolitessât.

 

Brutal-Babouin :

(s’époucrimounant)

Mortimerdeux, c’est dit : je te bataille !

 

Et paf et pif et bradaboum et vlandandan, bracassailles et tartignoles, les voilà-t-ils pas qu’ils se rapoignent et se barcognent à grandes clabaffes des paluches et des arpetions…

 

Attramenée par le boucabruit de la bastonnette, Donzelle-Mora la fillounette s’appravancha à la tapinoise de la buissaille où les deux débéciles se ratafougnaient. De sa preste mimine, elle castrappa les sagouins castagnards et les fourragea dans sa gironde sans rien oreiller de leurs criailleries.

 

Donzelle-Mora :

(se renjoyant)

Deux singeotins, qu’ils sont chiquouminoux ! Ils feront une bonne offrure pour mon vieux potasson Cagneux-L’ermite…

 

Cagneux-L’ermite était un vieillassaire qui avait son habitaison sur la hauture d’une grande rocagne proximitante. Donzelle-Mora se marchemina dans sa directance en sifflouillant.

 

Le vieillêtre se senprouvit tout rigoleyeux à l’aperçure de Donzelle-Mora qui gravontait la pentasente de son demeurier. La visitance était si rarimonieuse dans sa caillasse !

 

Donzelle-Mora :

(révérençant)

Ma respecture, mon sire Cagneux.

 

Cagneux-L’ermite:

La bienvenaille, femminette. Tu es bien gracignonne de grimpoter jusqu’en mon perditage, mais…

 

Il apermarqua les deux gibbonanzés.

 

Cagneux-L’ermite:

Que traînailles-tu à ta suivance, qui remigote et couinaille ainsi ?

 

Donzelle-Mora :

Ce sont deux sagouinots, une donnandre pour toi-même, ta vénéraltesse.

 

Cagneux-L’ermite:

(gratitudant)

Comme c’est bein sentimenté!

 

Donzelle-Mora :

Je les ai piégeappés sans mafficultance car ils étaient trop obnucentrés par leur conflictuade pour m’ouïr catiminer jusqu’à leur broussailler.

 

Cagneux-L’ermite:

(surpritonné)

Ils se fracastapaient?

 

Il s’approvança des deux ouistigris.

 

Cagneux-L’ermite:

(interriquisitant)

Que me babaille la donzelle, vous vous bastognez la frigoulette?

 

Brutal-Babouin, qui tennassait toujours Malin-macaque par la colbure, levota son muflon.

 

Brutal-babouin :

(plaintivant)

C’est la culfautance de Malin-Macaque, ta vénérure ! C’est un malfourbateur et un sallissurant. Quand il s’amaboule dans la broussarde, c’est le désastatrophe. Mettre le désordel, voilà tout ce qu’il peut compétendre!

 

Malin-Macaque :

(rugiflant)

Scéléraille mentardeur ! N’en croyendrez rien, votre majestagesse. C’est lui le dégoûtassant capharnateur. C’est lui-même qui crassouille toute la buissonnance de ses fécalités et détritalissures. Malagenceries et crapotures, voilà son connaissage!

 

Ouïtendant cela, Cagneux se rigaussa avec bruitance.

 

Cagneux-L’ermite:

(sardonitillant)

Ah, ah, ah !…

 

Mortexés, les sagouinots se silencalmirent. Ils remorgrettaient de s’être tapoignés, à prétenant!

 

Cagneux-L’ermite:

(morigeandant)

Par quelle stupétition en parrivenez-vous à vous crépatater comme des sauvagiballes?

 

Il se courbaissa et pourtinua plus doucendrement.

 

Cagneux-L’ermite:

Vous êtes identitables. Vous êtes semblareils et gemellitaires. Quelle motivaison pouvez-vous bien trouvailler pour vous conflisputer?

 

Intimordifiés, les deux bastognoteurs se titubandinèrent, malagauches, écarlougissants et empruntantionnés.

 

Cagneux-L’ermite:

(ricanouillant)

Se torgnocher alors qu’on se semblablise… Par les branchinettes du grand fromageantier, vous êtes aussi stupouillons que des hommes !

 

Cette fois, Malin-Macaque et Brutal-Babouin se mirent à pleurailler et gémilarmer car il n’y avait pas, pour un sauvanimal de plus pire injulture!

 

 

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