APSARAMENT

Apsara la Khmer je t’aime,

Apsarament.

Apsara de ci et d’encore là,

Des flancs d’un ancien mur

Au pied d’un écroulement,

Nichée,

Cachée,

Ça et encore là,

En des buissons de rocs obscurs,

Apsara la fière au sourire rêvant.

 

Apsara je te quête,

Apsarament.

Erodée, entêtée, survivante,

Accrochée aux mortes pierres des ruines,

Souillée de lichens, barrée de sarments.

Apsara, sous les mousses encore s’enchante

Ton regard d’ingénue mutine,

Apsara la Khmer au sourire moquant.

 

Apsara je t’entends,

Apsarament,

Le soir, au-dessous des lierres

Quand ton chant se grave

En accents de grès blanc.

Nul Ulysse ne supplie qu’on l’entrave

D’un licou de liane

Quand tu murmures, sirène de pierre,

Apsara la Khmer au sourire chantant.

 

Apsara je t’observe,

Oh, apsarament,

Mon regard furète, se promène,

Fixe ton ventre cerné de bijoux,

Se repaît de tes seins de caillou.

Mon âme te rêve de chair

Et je m’enfièvre,

Apsarament,

Apsara mon Eve au sourire invitant.

APSARAMENT
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